Partie 1: Je veux voir les gens heureux





Un départ doux comme une berceuse

Le soleil se levait sur Atlas. Dans le quartier des docks de Poséidon cela sentait l'herbe coupée et l'eau salée. Par endroit des arbustes côtoyaient l’océan à coté.
Quand Seb ouvrit les yeux la première chose qu'iel vit ce sont des nuages, une horde de nuages rosés d'horizon. Seb est né sur un bateau. Bien qu'il n'y ait plus de pokemon sauvage, le bateau existait bel et bien. Mais jamais il ne prenait la mer.  Il servait à la fois d'habitation et de galerie d'art/salle des ventes de tableaux. Le père de Seb étaient peintre. Il aimaient colorer des océans blanchâtres pour leur donner de la vie. La mère de Seb était poète, elle avait déjà publié quelques petits livres.

Le père n'avait pas de Pokemon mais régulièrement ils faisaient des portraits de pokemons d'autres personnes. La mère avait eu petite au distributeur Gacha un Rondoudou. Il avait été sa gouvernante, à présent il serait la gouvernante du bébé.

La vie se passait paisiblement ni dans l'aisance ni dans la misère. Le premier contact de Seb avec les pokemons fut la douceur, une berceuse douce et sucrée, apaisante qui fait rêver avec un sourire au cœur et à la tête cela faisait:

"Ron dou dou dou dou ron dou dou rondoudou, Ron dou dou dou dou ron dou dou rondoudou"

Que ce soit ses parents ou Rondoudou en nounou parfois, lea petit grandissait dans un cocon qui n'était que  douceur, couvé par ses parents et sa gouvernante pokemon pour qu'aucun malheur ne vienne. La moindre chute se soldait par un câlin et des rires et un bisou qui "soigne" alors pourquoi pleurer ?

Dans ce cocon de paix et de douceur, personne ne s'étonna que lea bébé ne pleurait jamais.

Un monde étrange et beau



A l'Université d'Athena où Seb entra en tant qu'écolier à six ans un souci se posa, souvent les enfants pleuraient, ayant vécu dans du coton de bonheur il était difficile à Seb de comprendre leur détresse. Iel tentait pourtant, gentiment iel écoutait, patiemment avec douceur et bienveillance et son sourire était contagieux. Iel se fit pas mal d'amis en classe bien malgré iel jusqu'à ce jour :

Un pokemon était mort dans la famille d'une camarade, Seb l'avait vu en pleurs et iel l'avait chatouillé' en riant pour lui redonner le moral.  La camarade l'avait insulté avec un : «  T'es quelqu'un d'horrible tu devrais pleurer toi aussi ! » Etonné' Seb était resté muet de stupeur et d’incompréhension. Le soir iel en parla à Rondoudou : «  Pourquoi pleurer ? Si je pleure je ne ferai que l'inviter à être triste, ce serait idiot ! »

Décidément c'était trop dur à comprendre, le soir iel peignit un paysage enfantin où il y avait des pokemons de son invention, avec un beau soleil, le malaise partit ce soir là iel n'y pensait plus pour le moment.



Sourire toujours

Iel se retrouva isolé' suite à cet incident, personne ne voulait de lea en son groupe et iel se faisait moquer et surnommé «  Strange ».

C'est à partir de cet époque que la bulle se forma, qu'iel commença à écrire, dessiner aussi, des poèmes, des histoires, un peu de peinture, beaucoup de crayon de couleur avec dedans tout ça que du positif exprimer le négatif ce serait pire selon iel. Ainsi le dessin et l'écriture fut son monde sa ville imaginaire, où il n'y a que du bonheur dans les encres et la gouache, son imaginaire redorait le monde  quand il était pénombre.

La solitude fut la clef de son monde, un monde de mots et d'images, un monde de rêves et de bateau qui s'imaginent en aventures. Mais les brimades se virent et l'instituteur reçut l'enfant d'à présent 8 ans.

« Seb tu te fait embêter par les autres ? »

Seb dit tout sourire : « Ce n'est pas grave c'est car ils me trouvent bizarre c'est ma faute ! »

« Seb...rien ne justifie. »

«  C'est pas grave je vais bien, je mange bien et j'ai Tia ! »

« Tia ? » s'étonna l’instituteur.

« C'est ma ville dans ma tête, il y a plein de pokemons et même des sauvages ! On peut inventer ce qu'on veut, c'est plein de couleurs et on ne fait que s'amuser et créer et comme il y a plein de pokemons inventés je ne suis pas seul' là bas ! » s'exclama le petit enthousiaste. « J'y vais dans ma tête  après ça va mieux, c'est tout, d'autres fois ma ville n'est pas nécessaire après tout le monde réelle est beau aussi ! »

Le professeur eut un triste : «  Je vois. »

L'enfant lui fit une grimace et le professeur sourit à cette mimique forcée, pour le faire rire.

Dés son plus jeune âge iel ne sut pas se battre ni se défendre, iel était bien trop téméraire pour son bien et dans un monde où tout ne peut que s'arranger.

Mais sa bonne humeur était aussi sa force.




Une maison en feu, un dracaufeu capricieux, un dresseur maltraitant tout cela donne une nouvelle tête à l'école, Kiara 12 ans, le visage brûlé de moitié. Kiara avait de longs cheveux noirs mais pas de frange défiant quiconque de l'ennuyer avec son visage blessé.

Autant Seb ne connaissait des pokemons  que bienveillance, autant Kiara les détestait. Kiara s’isolait, Seb 12 ans était mis à part mais souriait en dessinant dans un coin.

« Toi pourquoi t'es tout seul' ? »

Seb leva la tête et fit un grand sourire : «  Regarde je les dessine ! » Iel montra son dessin, une illustration talentueuse de ses camarades jouant au ballon dans la cours. « Ils te laissent tomber et toi tu les dessines ! » pesta la nouvelle.

« Héhéhé c'est que c'est un peu de ma faute je suis bizarre ! » rit Seb une main derrière la tête. Kiara soupira dans un : « N'importe quoi ! » avant de s’asseoir près de lui. « Tu pourrais jouer avec eux tu sais ! C'est mieux pour toi ! » lui fit un grand sourire Seb. Kiara s’offusqua : « Je m'assois où je veux la cour est à tout le monde ! »

La ville imaginaire n'avait pas été nécessaire ce jour là pour Seb, iel se sentait bien au chaud dans le réel.

« Je déteste les Pokemons ! Ce sont des machines à tuer ! Il n'y en a plus de sauvage mais cela reste des animaux non des monstres et ces créatures peuvent faire du mal, on ne peut pas toujours les contrôler. Moi je voudrais que ces horreurs restent enfermées mais ce n'est pas de ma décision et c’est bien dommage ! »

Le professeur regarda la jeune fille de 12 ans. Il avait lu tout haut le début de la rédaction sur ce qu'on aime dans les pokemons à la classe. Classe qui a cette lecture faisait un silence glaciale.

« Kiara tu m'expliques ? » fronça les sourcils sévèrement l'instituteur.

« Relisez quel mot est incompréhensible ? » grogna la gamine.

Elle obtint trois heures de retenues.

Cela faisait peu de temps que Seb connaissait Kiara mais il décida qu'il allait tout faire pour la réconcilier avec les pokemons ! La haine cela fait mal alors son amie devait avoir mal.

Seb ne voulait pas que son amie ait mal.

Partie 2: Demande au vent






Iel fit tout pour montrer la douceur des Pokemons mais rien n'y fit. C'est aussi à cet époque que Seb de il passa à Iel se sentant mieux avec le neutre que le masculin. Iel ne se reconnaissait pas dans le pronom il ni elle, le iel lea mettait plus à l'aise.

Iel tenta de le dire autour mais il lea arriva plusieurs fois de se voir ignorer et mégenrer.

«  Les gens sont des idiots! » dit un jour Kiara alors 14 ans.

Seb était dans la lune.

« Bon tu crushes sur qui cette fois ? » soupira la jeune fille. Décidément Seb était bien trop fleur bleu pour elle, iel tombait sous les charme dés qu'on était gentil avec iel, garçon ou fille.

« Je ne ne crushes pas c'est c'est ! » balbutia Seb.

Kiara rit et lui mit une petite tape derrière la tête.

« Kiara tu veux faire quoi plus tard ? » lui demanda Seb.

L’adolescente sursauta, ah oui c'est vrai ils avaient eu cette feuille avec leurs vœux d'avenir ! Elle haussa les épaules : «  J'en sais rien un métier loin des Pokemons ! »

Seb sourit clément : «  Ça ça risque d'être dur ! » «  Je peux fabriquer des vélos je sus bricoleuse et ça m'empêchera de les côtoyer 24/24 ! » rétorqua t'elle au tac au tac. Seb secoua la tête, elle ne changerait jamais ce n'était pas grave c'était sa meilleure amie telle qu'elle était.

« Et toi alors ta fascination pour les postiers est encore d'actualité ? » taquina Kiara.

« Eh c'est un métier magnifique on porte des mots entre les gens ! » se défendit Seb.

Kiara rit. Seb la rejoignit dans son rire bien vite.

Ils étaient heureux.




Seb venait de commencer son métier de postier sur un vélo toit neuf offert par la vendeuse de bicyclette sa meilleure amie Kiara.  La bicyclette jaune fonçait sur le chemin, soudain il se mit à pleuvoir à torrent.

«  PLUS VITE ! BON A RIEN ! » cria quelqu'un.

Seb alla voir malgré la pluie drue. Un pokemon blessé tentait d'éviter les coups de batons de son dresseur.

« HE ! » s'exclama vivement Seb.

Le dresseur lança le baton sur son pokemon qui ne put pas l'éviter. « Trop lent tu ne me sers à rien si petit et si lent ! » pesta le dresseur.

Seb fonça sur le pokemon et le prit dans ses bras , le dresseur lui lança la ball que Seb attrapa d'une main.

«  Je te le donne, mais tu ferais mieux de t'en débarrasser aussi j'ai eu vraiment pas de chance au gacha! »

Seb fronça les sourcils et sans un mot serra le pokemon faible contre lea. Le dresseur partit en haussant les épaules.




Le pokemon se débattit un instant avec ses « Keunotor » affolés il semblait appeler son dresseur mais il était trop faible et perdit conscience.  Seb courut le cœur battant de peur vers un centre pokemon, l’infirmière prit aussitôt le Pokemon en charge. Très mal en point le pokemon dans le coma fut placé en réanimation.

« Il va devoir se battre pour vivre et se réveiller ! » avoua avec douceur mais franchise l'infirmière.

Mais Seb avait confiance, iel regarda le pokemon de derrière la vitre et murmura : «  Tu es tout sauf un bon à rien ! »

Seb était préoccupé, bien qu'optimisme de nature iel n'envisageait d'ailleurs pas une mauvaise tournure de l'état de Keunotor, iel ne pouvait s'empêcher de se dire qu'iel devrait être près du pokemon.

Iel distribua le mauvais courrier au mauvais endroit. Iel dut refaire sa tournée s’excuser et finit bien après la fermeture de la poste si bien qu'iel n'eut pas le courrier à distribuer pour le lendemain, iel partit il faisait encore nuit et un gardien lui ouvrit la poste à demi-ensommeillé, le directeur qui ne quitte les lieux que pour dormir le minimum et manger un peu fut surpris de voir le postier si tôt.

« Alors on fat du zèle ? » s'amusa le directeur.

« Je suis désolé je ferai mieux mon travail aujourd'hui ! » implora le jeune postier.

Le directeur loin d’être malveillant lui sourit en lui montrant une chaise face à son bureau dans un doux : « Racontez moi ! »

Seb raconta la violence envers ce pokemon, l'abandon de celui-ci, le centre pokemon, le coma, la reanimation.

« Il n'est pas encore réveillé et son état est encore peu stable mais je crois en lui ! » s'exclama fort Seb les point serrés.

« Du calme vous allez réveiller Caninos et vous savez bien que notre assistant de police canin vénère la nuit pour dormir ! »

Caninos pokemon du directeur bailla mais ne se réveilla pas. Il dormait sur une couverture un peu plus loin.

« Pardon. » s'excusa plus calme Seb.

Le directeur sourit avec douceur : «  Je suis sûr que ce pokemon sera heureux avec vous quand il se réveillera ! Alors ayez confiance, je vous mets une tournée le matin et une le midi au lieu du soir et du matin comme vous faisiez, je suis sûr que votre collègue comprendra qu'il doivent prendre une autre tournée. »

Seb remercia si heureux qu'iel se leva de sa chaise d'un bond, heureusement le directeur était bienveillant et rit sans s'en offusquer lieu de travail ou pas.

Partie 3: Bienvenue Keunotor





« Quand tu te réveilleras le soleil te saluera,
L'herbe sentira bon la rosée,
On entendra le vent caresser nos joues,
Que se soit été automne,
Tu seras toujours le meilleur !
Tu es petit mais les petits accomplissant toujours de grandes choses !
Tu n'es pas rapide  mais  tu sais arriver à temps dans mon cœur,

Tu me conviens ainsi,
Tu me vas parfaitement,
Et toi veux tu de moi en ami ?

Je ne comprends pas tout mais je tente de toutes mes forces,
Je suis maladroit avec les gens,
Mais je serai te faire rire comme eux,
Tu verras ce sera bien,
Quand tu seras triste je te chasserai du cœur,
Je te promets de rester près de toi,
Mais toi veux tu bien de moi ?

Tu me conviens ainsi,
Tu me vas parfaitement,
Et toi veux tu de moi en ami ?

Quand tu ouvriras les yeux,
Tu auras tout le loisirs de te blottir dans mes bras,
Nous grignoterons nos baies préférés,
J’adore de mon coté ,
En a tu déjà mangé ? 
Toi j'aimerais t'appeler Little,
Car les petits êtres ont une grande force en eux !

Tu me conviens ainsi,
Tu me vas parfaitement,
Et toi veux tu de moi en ami ? »

La voix sans être talentueuse de Seb était douce et ni grave ni aiguë comme la danse douce d'une rivière tranquille. Iel avait écrit cette chanson parmi d'autres à Keunotor, iel lui avait aussi écrit des récits merveilleux de Tia sa ville et d'autres contextes, mais cela faisait deux mois et Keunotor ne se réveillait pas. Seb allait bientôt avoir dix-neuf ans et quelques jours avant la date Keunotor ouvrit les yeux et caressa de son museau la main sur le lit de Seb.

Seb pleura comme jamais auparavant pas de tristesse oh non mais d'un pur bonheur. Et c'est aux dix-neuf de Seb que Keunotor rejoignit le bateau famille, le rondoudou de la maman de Seb l'enveloppa de soins et Keunotor les suivait bien, Seb et Keunotor avaient fait des tournées de postier ensemble à vélo Keunotor dans un des deux paniers de l'engin.

Demain ils mangeraient des baies !