Maintenant que la danse est finie tu es persuadée qu’elle va enfin pouvoir se détendre de nouveau. Ou alors tu espères justement que cette activité l’a aidée à sortir un peu de sa zone de confort et surtout de voir que le ridicule ne tue pas. Tu soupires, reprenant doucement ton souffle pour finalement commencer à te dire que tu risques de crever de soif dans moins d’une heure si tu ne t’enfile rien. Tu n’as pas assez bu d’alcool non plus, mais pour une fois tu seras raisonnable sinon les muscles risquent de te faire comprendre que tu as abusé.

« Tu n’as qu’à venir avec moi. Par contre je préfère y aller tôt le matin après un footing parce que les petits vieux me laissent les machines quand ils me voient arriver. Je crois que je leur fait peur. »

C’est comme ça. Ils se disent peut-être que tu vas leur casser la gueule s’ils ne te laissent pas enchaîner tes vingt séries, mais en vérité tu es toujours à adapter ton programme de musculation. Bah, tu hausses les épaules et tu penses à autre chose.

« Tu crois que les petits vieux savent utiliser les machines ? Pourtant personne ne se moque d’eux. Y’a rien de pire que de mal utiliser un truc et de se déchirer un muscle. Si quelqu’un vient te donner conseil ce n’est pas insultant, c’est pour t’éviter de finir à l’hosto. Ça fait mal le sport, tu devrais le savoir. Et un coach, c’est là pour te forcer à sortir de ta zone de confort. »

Tu marques une petite pause, tu en profites pour finir le panier qui était toujours là. Tu regardes les verres vides toujours pas débarrassés d’un air un peu mauvais et finalement tu te poses bien dans ta chaise.

« Prends des softs s’il te plait. Sinon je risque de devoir te traîner chez toi ou de devoir te porter comme une princesse vu ton état. »

La voilà qui te propose de venir avec elle à la salle de sport. La proposition est alléchante mais … seras-tu capable de tenir le rythme ? Tu restes bête devant elle, un léger rire t’échappant maladroitement pour montrer ta gêne. C’est bien la première fois qu’on te fait une telle proposition.

« Je ne sais pas trop. Quand tu dis, c’est quelle heure ? A l’ouverture ? »

Tu serais obligée de changer tout ton planning, revoir ta morning routine du matin et cette idée te stresse. Tu sais que tu es capable de t’y faire, au bout d’un moment, mais le changement te terrifie autant qu’il t’intrigue.

« Je peux essayer, si avoir de la compagnie t’intéresse.  Peut-être qu’on me laissera tranquille comme ça. » Parce qu’on pourra dire ce qu’on veut là-dessus : Nell est impressionnante, normal que les petits vieux aient tendance à avoir peur d’elle. Alors en l’imaginant arriver dans la salle et faire fuir tout le monde tu ne peux retenir un petit rire que tu essayes aussitôt de cacher derrière ton poing. « Tant que tu ne tapes pas sur les petits vieux comme tu dis. »

Petit à petit tu te détends en sa présence, un léger sourire étirant tes lèvres alors que tu te redresses pour passer à côté d’elle, presque provocatrice de ton regard moqueur.

« Je suis une princesse, on m’a toujours élevé comme telle. »

Le menton relevé, l’air enjoué tu t’échappes le temps de quelques minutes pour aller récupérer deux verres au comptoir. Tu as beau faire la belle tu suis les conseils de la brune en commandant deux alcools légers et surtout un nouveau panier d’apéritifs avant de revenir à son niveau et t’installer à côté d’elle cette fois.

« Tu pourrais … M’expliquer comment utiliser les machines. Si je finis à l’hôpital mon équipe va exploser. Ils font peut-être les malins ici mais …. Au bureau c’est plutôt l’inverse, ce sont les premiers à venir pleurer dans mon bureau. »

Tu chipes déjà quelques chips pour accompagner ta première gorgée.

« Et sinon, toi au travail ça se passe comment en ce moment ? »

Finalement une chaise c’est chiant. Tu changes de côté et tu viens plutôt vers la banquette, bien plus confortable qu’un truc en bois ou en plastique qui va te casser le dos au bout de quinze minutes. En plus ça te démange beaucoup de rester le cul assis sur un truc comme ça. Tu as besoin de bouger. Même si franchement une banquette ne change pas la chose, puisque tu restes inactive. Tu te fiches bien d’être plus proche d’elle et de la gêner, tu n’as aucune pudeur de ton côté.

« Franchement ça dépend. Je peux y être à six heures et demi comme sept heures. Ça pique un peu mais il suffit de dormir vite et bien. »

Puisque ton travail t’épuise mentalement, il faut le dire tu es complètement crevée une fois rentrée. Et quand tu dois rester plus longtemps t’as juste envie de crever.

« Je ne dis pas non à un peu de compagnie. Et je ne tape pas les petits vieux, ce sont eux qui se font mal tout seul. », dis-tu en haussant encore les épaules. Ce n’est pas de ta faute s’ils sont impressionnés par la jeunesse.

Tu t’étires un peu et tu bailles, la soirée commence à doucement se finir de ton côté. Tu as hâte de rentrer et de tout laisser pour aller dormir un bon coup. Tu attends simplement qu’elle ramène les verres pour t’emparer du tien et soupirer. Ça sera sûrement ton dernier verre, déjà.

« Tu veux vraiment que je t’explique comment on s’en sert ? Pour ça il va falloir venir avec moi. Je ne peux pas t’expliquer avec une photo. Il faut sentir la bête. »

Et tu roules les yeux. Ah, on revient au travail. Tu es bien moins intéressée tout d’un coup mais tu as déjà pris la majorité de la conversation à toi toute seule. Alors ça ne te dérange pas tant que ça.

« Je me fais chier. Pourtant je dois courir partout, il faut régulièrement changer les bannières pour intéresser les gens et gagner plus de fric. Sauf que je ne suis vraiment pas faite pour une vie de bureau. Tu penses que je devrais tout plaquer ? C’est plutôt le genre de métier pour toi, ça… »

Tu la sens fatiguée, ton regard se posant sur elle en clignant des yeux. L’espace de quelques secondes tu ne la lâche pas du regard, tes yeux observant ses lèvres avant de baiser la tête et te reconcentrer sur ton verre en te pinçant l’arête du nez.

Tu avais vraiment besoin de repos.

« Tu vas y aller demain matin ? Ou tu vas t’accorder une journée de repos après celle-ci ? »

Parce que tu n’allais clairement pas être debout et habillée pour les horaires qu’elle venait de te donner, pas après les quelques verres et l’heure à laquelle tu allais te coucher en rentrant en taxi.

« Non pas que je me cherche des excuses mais … Normalement mes horaires c’est plutôt 22h au lit, pas minuit ou une heure du matin. Mais oui, j’aimerais bien que tu m’expliques comment ça fonctionne, vu que tu as l’air de mieux bien t’y connaître. »

Et avoir un coach que l’on connaît c’était toujours plus rassurant qu’un inconnu à qui on doit accorder sa confiance, en tout cas pour toi. Te glissant un peu plus contre la banquette tu fermes les yeux pour l’écouter parler, Nell Monaghan dans un bureau, la bonne blague. Tu te doutais bien qu’elle devait se faire chier, elle n’avait pas cet air de petite secrétaire enfermée dans sa routine de vieille fille célibataire et déjà prête à prévoir sa petite retraite bien méritée.

« Tu es plutôt une femme d’action. »

Reposant ton verre sur la table tu croises les bras en te tournant un peu vers elle, avachie sur la banquette.

« Tu as pensé à te reconvertir ? Tu ferais une excellente coach sportive. Je suis sûre qu’il y a un business à se faire à coacher des dresseurs pour les arènes, après tout ça demande une certaine force et une bonne endurance. T’es le genre à avoir besoin de te défouler et courir partout, mais pas en tailleur, en chemisier et en talons hauts pour faire plaisir à l’administration. » Tu ris, amusée par la situation ; parce que c’était ton cas et Arceus sait qu’au fond de toi tu aimerais tenter autre chose. « T’as pas des idées de métiers où tu pourrais aller ? Enfin … J’imagine qu’en ce moment ce n’est pas ta principale préoccupation. »

Après tout, son gars devait être un souci plus important à l’instant T.

« Le repos, c’est juste le week-end. C’est dommage que ta soirée entre collègues tombe en pleine semaine. Tu n’auras qu’à y aller la prochaine fois. »

Tu ne vas clairement pas forcer une pauvre princesse à se lever le lendemain d’une soirée arrosée à six heures pour aller à la salle trente minutes plus tard. Ça c’est juste ton souci. Et comme tu es trop occupée à regarder le fond de ton verre tu ne te soucies pas de ses regards insistants. Et si jamais tu l’avais remarqué tu n’aurais probablement même pas fait de remarque.

« C’est une bonne routine. Mais il faut pouvoir se permettre des extras. Pas trop non plus sinon c’est terminé. »

Et oui. Tu es une femme d’action. La vie derrière un bureau ce n’est pas fait pour toi. Pourtant te voilà, t’es en train de designer des bannières et ça ne s’arrête pas. Ça dure depuis un moment. Qui sait, un jour tu vas peut-être changer de métier tout en restant liée à Odyssey mais pour le moment ça stagne beaucoup.

« J’ai déjà changé de vie une fois. J’étais dresseuse avant tu sais ? Puis j’ai eu un accident et me voilà ici. Je suis bien payée pour sortir n’importe quoi de mon chapeau donc je peux pas me plaindre du salaire. Mais je pète toujours les tailleurs et chemisiers à cause de mes gros muscles, et le sur-mesure coûte la peau du cul. En attendant je reste là. Peut-être qu’un jour j’irai dans les champs. Ça ne t’emmerde pas cette vie de routine toi ? J’y crois pas. Ça manque de piquant. Tout le monde veut de l’adrénaline. »

Elle était dresseuse ? Tu n’es même pas étonnée. Observant le cache-œil barrant son visage tu restes muette, ton visage prenant appui sur la banquette pour t’étaler un peu plus et imprégner ton esprit des traits de son visage.

« Ta blessure à l’œil, elle vient de là j’imagine ? »

La voix presque hésitante tu finis par rire à ces remarques, tu devais bien avouer qu’il était plus qu’emmerdant de devoir se rendre au boulot bien fringuée, bien peignée et bien maquillée pour paraître propre sur soi et impeccable. Jouant avec une mèche de cheveux, l’enroulant autour de ton doigt, tu récupères ton verre de ton autre main.

« Je suis sûre que tu as moyen d’esquiver cette tenue vestimentaire. Un t-shirt et un blazer avec un jeans, tu seras plus à l’aise. »

Quand la discussion glisse sur toi tu commences à marmonner quelque chose en cherchant tes mots. Oui bien sûr que cette vie t’emmerde un peu mais elle est rassurante. Tu t’y sens en sécurité, loin des dangers du monde extérieur. Tu détournes les yeux, presque fuyante en te replaçant face à la table pour t’attaquer de nouveau à ton verre.

« Parfois j’aimerais bien découvrir des choses mais … Je me sens en sécurité dans ma routine. J’ai l’impression que rien ne peut m’arriver, ça me rassure et ça me permet de me concentrer sur autre chose. Au dernier moment, alors que je suis sur le point de passer le cap je recule et je retourne m’enfermer dans ma petite bulle. Au final je ne sais même pas comment m’y prendre …. Pour sortir de mes habitudes. »

Rapidement tu retournes boires un coup, ton verre ne tiendra pas longtemps à ce rythme effréné. Heureusement que c’est le dernier, après tu vas carburer à l’eau et voilà. Tu renifles un peu, tu soupires finalement.

« Ouais. À cause d’un fils de chien. »

Tu ne veux pas vraiment en reparler, ça fait encore trop mal. La perte de ton œil ça peut aller, mais c’est ton pokémon qui a pris le plus cher. Tu n’aurais pas aimé que ce soit l’inverse non plus parce que sinon il se serait retrouvé on ne sait où. Mais il n’est clairement plus là pour t’épauler.

« Je me ramène comme un touriste dans tous les cas donc bon. Personne ne me fait de remarque donc je suppose que ça passe. »

Finissant ton verre tu le poses et tu touches à peine au panier de grignotage. C’est déjà beaucoup d’écarts pour une simple soirée, tu commences même à bailler en l’écoutant avant d’hocher la tête. Dis donc elle est sacrément ancrée dans sa petite routine d’ermite. Toi ça te tuerait probablement.

« Et bien il va falloir sortir de cette bulle tu sais ? Je peux t’aider à faire ça. Même au taff. Si tu as un peu de temps tu n’as qu’à venir à mon bureau, c’est celui toujours en bordel et surtout toujours squatté par deux-trois autres glandus, je ne suis pas la seule à réfléchir à quelles bannières faire. D’accord ? Je ne sais pas si c’est trop loin ou quoi. Mais on se prendra un café. »

Tu te lèves, déjà prête à rentrer chez toi. La soirée a été très sympa, tu cherches du regard les potentiels collègues de la femme pour peut-être les provoquer un coup ou les insulter. Tu ne sais pas trop.

Tu n’insistes pas, rapidement tu comprends qu’elle n’est pas encore à l’aise pour parler de tout ça alors tu te contentes d’hausser les épaules, un peu maladroite en terminant ton verre pour le reposer vide sur la table. D’une poignée de mains tu récupères les dernières cacahouètes du panier.

Tu sais qu’elle a raison, tu as besoin de sortir, voir du monde, souffler, rire jouer. Tout simplement vivre. Tu baisses les yeux, te pinces la lèvre d’agacement avant de reporter ton attention sur elle. Tu te sens … presque petite à ses côtés, faible devant sa prestance et ses propositions si alléchantes. Ne laisse pas passer cette occasion Louise, elle t’est toute offerte.

« Tu es sûre ? »

Ta voix tremblante légèrement alors tu ris pour essayer de cacher ça. Tu refuses de montrer ta gêne.

« Je veux dire, je ne veux pas te déranger mais normalement tu es juste un étage en dessous donc ça ne devrait pas trop poser de soucis. En cinq minutes je devrais être dans tes bureaux. »

La voyant se redresser tu lèves la tête pour suivre le mouvement, ta main attrapant instinctivement ton sac et ton téléphone pour envoyer un message à tes collègues sur votre conversation de groupe. Un simple Je pars, profitez bien du reste de la soirée pour te préparer à suivre la femme.

« Tu-Tu vas prendre un taxi pour rentrer ? On peut attendre ensemble dehors c’est peut-être plus … rassurant ? » Tu n’as pas l’habitude d’être dehors à cette heure-ci. « Tu veux mon numéro de téléphone au cas où ? Pour si jamais tu veux prendre un café ou si tu veux qu’on se retrouve à la salle. »

La petite séance de danse a complètement fuck up ta coupe de cheveux, tu en soupires un peu et tu essayes de réarranger le chignon qui a plus l’air d’un paillasson qu’autre chose à l’arrière de tes cheveux. Ce n’est pas simple de faire ça sans miroir et surtout dans la quasi-obscurité, mais avec les années c’est venu et ça reste. Les techniques qu’on apprend tous les jours, ça sert.

« Bien sûr. Y’a toujours quelqu’un pour venir squatter mon bureau. J’ai l’impression d’être un peu le carrefour où tout le monde se retrouve entre deux cafés. Mais ça ne me dérange pas. »

Et puis mine de rien c’est toujours agréable de voir du monde. Y’a pas un jour sans que ça t’arrache un petit sourire, même minime. Tu as besoin de voir des gens même s’ils t’insupportent ; ces derniers sont très vite au courant d’ailleurs.

« Tu penses qu’on habite dans le même coin ? Je me tape clairement pas le retour à pied moi. Il ne faut pas abuser, c’est un peu loin en terme de distance. Tu payes le taxi ? »

Et tu finis par te dépêcher de sortir de ce bar en lançant un dernier regard vers le barman, puis vers la foule qui ne remarquera pas votre départ.

Laissant tes talons claquer contre les pavés du trottoir tu pianotes sur ton téléphone pour commander un taxi et observer la femme du coin de l’œil.

« J’habite à Zeus. Tu veux me donner ton adresse ? Je peux voir si le Uber peut faire une escale par chez toi ? »

Lui tendant ton téléphone tu souris, l’air toute penaud face à elle en serrant la hanse de ton sac de ton autre main pour essayer de cacher au mieux ton appréhension. Et si elle interprétait mal tes propos ? Et si elle imaginait des choses ? Te râclant la gorge tu observes les gens sortir de la boîte, certains ivres, d’autres carrément jetés dehors par les vigils ou encore des couples plus calmes. Parfois tu t’intéresses aux groupes d’amis riant à gorge déployée non loin de vous et instinctivement tu te rapproches de la femme borgne, comme pour te protéger.

« Je … Je viendrais demain après-midi boire le café si tu veux. Je pourrais emmener Grunt avec moi ? Il est un peu turbulent mais il est gentil. »

Au loin tu vois quelques ivrognes qui risquent de finir leur soirée dans ces eaux-là. Ouais, tu n’as vraiment pas envie de passer devant ces gens qui ne vont pas se gêner pour faire des commentaires sur ta pitoyable personne.

« Je suis aussi à Zeus. Étonnant, non ? C’est le plus pratique pour aller au travail même si ça coûte la peau du cul. »

Tout coûte la peau du cul là-bas, mais c’est probablement là où tu te sens le mieux. Sécurité, praticité, il y a trop de trucs qui rentrent en compte pour que tu ne sois pas là-bas. Bon après il y a aussi un gros boulet qui traîne chez toi et qui t’empêche de vivre pleinement ta vie. Mais ça, tu te débarrasseras de lui un jour… Peut-être.

« Tu viens quand tu veux. Tu ne vas jamais me déranger. Tu feras juste attention à ce que ton Grunt préféré ne pisse pas sur l’électronique s’il te plait. »

Y’a rien de pire. Tu n’aimes pas vraiment ça, mais c’est tellement le bordel chez toi que tu ne peux pas refuser un pokémon de plus ou de moins. Le taxi arrive finalement et tu en profites pour filer l’adresse et ton téléphone à la femme. Sait-on jamais. Elle va peut-être t’appeler à deux heures de matin pour on ne sait quelle raison.

« Au moins on est dans le centre, tout est bien desservi. »

C’est bien le seul point positif que tu pouvais trouver à Zeus, enfin ça et la sécurité des lieux éloignés des territoires hostiles comme Hadès ou Poséidon. Mais d’un côté tu étouffais clairement entre ces tours immenses. Récupérant l’adresse et le téléphone de la femme tu observes ce qu’elle a bien pu t’écrire en allant jusqu’à ignorer le uber se garant juste devant vous.

« On habite pas très loin. »

Que le destin fait bien les choses.

« Grimpe, je vais rallonger la course pour qu’il t’emmène chez toi. »

Invitant la femme à s’installer tu contournes le véhicule pour discuter quelques minutes avec le chauffeur en lui dictant l’adresse de la femme pour qu’il puisse modifier la destination et faire une escale par chez toi en premier. T’installant ensuite à ses côtés tu la jauges, l’air faussement vexé malgré ton sourire amusé.

« Je ne te permets pas, Grunt est bien élevé. »

Il n’t avait pas à dire : quelle soirée.