Dans un monde qui marche sur la tête, aucune histoire, aussi tragique soit-elle, n'est vraiment plus intéressante que celle de son voisin. Nous serons donc concis :

Moïra est l'enfant illégitime d'un cadre d'Odyssey. Elle porte le nom de famille de sa mère, évitant ainsi toute forme de scandale, ou simplement de gêne, à son paternel. Sa mère est un fantôme dont elle ne se souvient que de la couleur flamboyante de ses cheveux. Son père a disparu en expédition il y a maintenant huit ans, alors qu'il gérait une succursale de la branche maritime de la multinationale. Et, à vrai dire, rien de tout cela n'a vraiment d'importance.
Moïra est indifférente au sort de ses parents, tout autant qu'ils l'ont toujours été du sien lui semble-t-il. Elle qui se destinait à une carrière de dresseur sans réelle passion, elle est finalement entrée par une porte dérobée au sein d'une branche affiliée à la « sécurité des biens, corps et produits d'Odyssey ».
En partie à cause de l'identité de son père.
En partie parce qu'il fallait étouffer une histoire d'agression lors d'un tournoi.

Moïra s'est toujours sentie un peu différente, un peu comme si elle n'observait les autres qu'au travers d'une vitre sans tain. Elle les voit comme ils sont, alors qu'eux ne voient que le reflet de ce qui les intéresse.

Elle n'accorde d'importance qu'à ses propres règles et la hiérarchie au-dessus d'elle.
Cependant, quelque soit sa nature, quelque soit son histoire, elle mène une vie relativement normale, travaille, sort entre amis, fait du shopping.
Tant que votre nom n'est pas dans la liste qu'on lui fournit, vous n'avez pas grand chose à craindre.
Dans le cas contraire... pensez à ne jamais vous fier à un mimiqui.