La poisse. Dix fois, la poisse. On aurait dit les dix plaies d’Égypte, mais version on pourrit la vie de Skye. Elle s’était levée toute patraque après trois petites heures de sommeil parce qu’elle devait assister à une réunion de département alors qu’elle avait une remise d’habits à faire le lendemain, et pour bien faire dans les trois heures qu’elle avait pris pour dormir avait été suffisante pour que son corps shut down pour lui dire qu’elle en avait trop fait et qu’il développe une saleté de rhume. Qu’à cela ne tienne, elle mit pareil son cosplay de Démolosse avec chandail bedaine et mini-shorts qui ne laissaient pas grand-chose à l’imagination.
Ainsi accoutreé sous le doux soleil de fin avril, elle avait pris les transports en commun pour se rendre au boulot, cernés comme pas deux. Évidemment elle s’était endormis sur le transport et s’était réveillée une station trop tard, et avait donc dû faire le chemin inverse à pied. La première chose qu’elle fit en arrivant (en retard) à la réunion qui n’était de toute manière pas commencée, ce fut d’abuser des gratuités et de se servir un café noir en y déversant une dizaine de petits sachets de sucre. Écrasée sur sa chaise, elle essayait de vaincre les démons d’un sommeil que son corps combattait tant bien que mal. Puis la réunion fût ajournée; elle avait vaincue.
Lui demandez pas de quoi elle parlait, par contre.
La réunion terminée, elle sort son Malosse de sa pokéball pour lui faire prendre une petite marche bien méritée; le pauvre avait un peu de mal à s’adapter à la vie dans l’entrepôt, qui plus est avec un maitre workaholic qui ne dormait presque jamais. Sur le chemin vers l’ascenseur, le groupe se divise en deux; ceux qui vont le prendre, et ceux qui, comme Skye, avaient abusés du café et devait faire la pause pipi. Et comprenez, Skye c’est une p’tite fleur fragile. Elle détestait donc tout ce qui touchait le cas d’aller en toilettes en gros, surtout pas en gros groupe, surtout pas avec des collègues… y’en avait assez qui lui posaient des questions horribles comme oui mais, à ta naissance, c’était quoi ton genre? une question qui se voulait anodine mais qui pouvait se résumer très rapidement en un Skye, à quoi ressemblent tes parties génitales?. L’horreur. Tout ça pour dire, Skye n’allait pas à la toilette avec des gens qu’elle connaissait.
Sauf que voilà, elle avait envie.
Genre, elle allait pas tenir jusqu’à la maison. Enfer et damnation, elle allait pas tenir jusqu’à la réception du bâtiment d’Odyssey. C’était ces shorts trop serrés qui lui coupaient son espace de vessie en deux, vous voyez. Alors en douce, elle avait bifurqué pour aller dans les toilettes du fond. Y’avait pas meilleure manière de les désigner, c’étaient celles où personne n’allait parce qu’elles étaient loin (mais mois loin que la réception), dans un coin un peu utilisé de l’étage où même les néons semblaient sortis d’un autre âge tant ils lâchaient aux pires moments. Tant pis l’ambiance de film d’horreur, Skye s’enfourne dans la première porte de toilette qu’elle croise, voit les urinoirs et s’y dirige sans plus y réfléchir pour faire sa petite besogne.
Ainsi accoutreé sous le doux soleil de fin avril, elle avait pris les transports en commun pour se rendre au boulot, cernés comme pas deux. Évidemment elle s’était endormis sur le transport et s’était réveillée une station trop tard, et avait donc dû faire le chemin inverse à pied. La première chose qu’elle fit en arrivant (en retard) à la réunion qui n’était de toute manière pas commencée, ce fut d’abuser des gratuités et de se servir un café noir en y déversant une dizaine de petits sachets de sucre. Écrasée sur sa chaise, elle essayait de vaincre les démons d’un sommeil que son corps combattait tant bien que mal. Puis la réunion fût ajournée; elle avait vaincue.
Lui demandez pas de quoi elle parlait, par contre.
La réunion terminée, elle sort son Malosse de sa pokéball pour lui faire prendre une petite marche bien méritée; le pauvre avait un peu de mal à s’adapter à la vie dans l’entrepôt, qui plus est avec un maitre workaholic qui ne dormait presque jamais. Sur le chemin vers l’ascenseur, le groupe se divise en deux; ceux qui vont le prendre, et ceux qui, comme Skye, avaient abusés du café et devait faire la pause pipi. Et comprenez, Skye c’est une p’tite fleur fragile. Elle détestait donc tout ce qui touchait le cas d’aller en toilettes en gros, surtout pas en gros groupe, surtout pas avec des collègues… y’en avait assez qui lui posaient des questions horribles comme oui mais, à ta naissance, c’était quoi ton genre? une question qui se voulait anodine mais qui pouvait se résumer très rapidement en un Skye, à quoi ressemblent tes parties génitales?. L’horreur. Tout ça pour dire, Skye n’allait pas à la toilette avec des gens qu’elle connaissait.
Sauf que voilà, elle avait envie.
Genre, elle allait pas tenir jusqu’à la maison. Enfer et damnation, elle allait pas tenir jusqu’à la réception du bâtiment d’Odyssey. C’était ces shorts trop serrés qui lui coupaient son espace de vessie en deux, vous voyez. Alors en douce, elle avait bifurqué pour aller dans les toilettes du fond. Y’avait pas meilleure manière de les désigner, c’étaient celles où personne n’allait parce qu’elles étaient loin (mais mois loin que la réception), dans un coin un peu utilisé de l’étage où même les néons semblaient sortis d’un autre âge tant ils lâchaient aux pires moments. Tant pis l’ambiance de film d’horreur, Skye s’enfourne dans la première porte de toilette qu’elle croise, voit les urinoirs et s’y dirige sans plus y réfléchir pour faire sa petite besogne.