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Hernan son nom de famille importe peu un homme pas comme un autre un adulte à part des autres
Wendy tout de noir vêtu s'est enfuit tard au début de la nuit comme elle à l'habitude de le faire sur ses jours libres. Elle aime se balader d'habitude, flâner, découvrir le monde de l'autre côté. Mais aujourd'hui, comme souvent ces derniers temps, elle a une précise destination.
Dans sa poche un bout de papier coupé avec des ciseaux bordures étoiles. Il est tout plié mais malgré ces derniers son message est clair et repassé. De nuit en nuit des petits bouts de pensées délivrées comme des bouteilles de lait ce n'est pas sa première fois c'est que Wendy derrière ses chansons mélancolie épinglées au quatre coin des murs édulcoré et environnement sucré Wendy est une ado triste, enfant grandit trop vite elle a dit STOP voilà un moment et depuis elle est dans cette bulle de mots doux mais ombragés qu'elle a décidé de te partager pourquoi toi ? et bien
toi
Hernan tu es un individu intéressant tes parents ? ne veulent plus de toi, comme ceux de Wendy qui ne faisaient que se servir d'elle l'amour en condition ça elle sait bien Wendy alors que l'amour ça devrait être l'inverse un truc que l'on partage en battant des cils. Et puis surtout avant tout toi aussi tu penses que les enfants ne devraient pas tirer des pokemons dans les pokegacha toi aussi tu vas à contre courant des idéaux du temps. et même si tu semble les aimer quand même, ces petits et grands monstres, tout du moins tu reconnais qu'il n'ont rien à faire dans les berceaux et les bras tendus des petits. Oui tu comprendras. peut-être que tu es le seul adulte. qui ne la prendra pas de haut sur ce sujet là.
Alors à ta porte, elle glisse, telle une anonyme, ce morceau de sa pensée. Un bout de chanson d'une chanson qui parle d'un petit homme qui allume des lampadaires pour guider les enfants perdus dans la nuit, un travail sobre qui ne demande rien en retour, et pourtant il y a dans ces mots ces paroles, un petit peu de tristesse, car les enfants continuent de jouer dans des flaques dans le noir, attirés par les recoins ombragés où se seraient glissés des brins de malice : désespérés d'imiter les adultes brumeux qui marchent le long des chemins non-éclairés. Quand à lui le pauvre petit homme, est voué à observer la triste ronde sans pouvoir rien y faire, car on ne lui demande que de faire son travail et pas d'y assimiler des sentiments. Enfin, ce n'est qu'un bout de la chanson, mais Hernan doit en avoir plusieurs morceaux maintenant.
Elle se demande si ça lui plaira mais alors qu'elle se détourne pour s'éloigner son méfait effectué, elle s'arrête net car elle entend, le cliquetis d'une porte que l'on ouvre. Elle se statufie son cœur bat à cent à l'heure, elle n'a pas l'habitude d'être surprise en tant que fan un peu trop zélée, c'est la première fois, que ça lui arrive. Enfin, elle se tourne lentement pour venir plonger son regard dans le tiens.
Wendy ne dit rien, elle croise les bras et fait la moue, comme si elle attend la réprimande que l'on donne à celleux qu'y traverse la ligne tracée autour de chaque vie que l'on ne devrait pas dépasser. à oui une sorte d'espace personnel auquel elle ne connait plus rien car Wendy est une idole, sa vie est à la vue de tout le monde, tout du moins, le rêve de cette dernière l'est et même elle souvent, ne fait plus la différence.
86601832Réparateur de PokéGacha // PoèteHera02/05/2022
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Et si demain...
Cela faisait plusieurs jours qu'Hernan recevait de mystérieux papiers en vers. Chaque matin ou presque, il les trouvait devant la porte de chez lui. Aucune trace de leur livreur.se ceci dit. Le premier papier traitait d'un homme qui guidait à l'aide de lampadaires. Au fil de leur collection, Hernan crut y reconnaître un portrait de lui-même.
Il ne comprenait pas. Qui s'intéresserait à lui de cette manière ? Et surtout, comment cette personne arrivait-elle à cerner avec une telle précision ses agissements ? Ces papiers laissèrent Hernan profondément confus. Et perplexe. Était-il surveillé ? Qui écrivait ces fragments de paroles ?
La nervosité d'Hernan grandit de jour en jour. Il lui prenait de jeter un coup d'œil par-dessus son épaule dans la rue des fois. Ce n'était pas quelqu'un habitué à ce genre d'attentions. Il préférait de loin la discrétion. L'inconnu avait tendance à le rendre insécure.
C'était bien écrit. Mais Hernan ressentait un profond malaise à ce que la personne sache où il habite et ce qu'il fait de ses journées. À l'évidence, l'inconnu.e l'avait connu à travers ses stickers. Et à l'évidence, ses propos l'avaient touché.e. Le savoir émouvait un peu Hernan, mais pas assez pour le débarrasser de sa nervosité. Celle-ci atteignit un stade tel qu'il ressentit quelques blocages au niveau de l'écriture.
Voilà la chose : il voulait que les gens se nourrissent de ses écrits. Mais il ne cherchait absolument pas la moindre reconnaissance derrière cet acte. Il ne trouvait aucun sens à la gloire, aussi minime soit-elle.
C'est un soir où il se retrouva de nouveau devant les pages de son carnet sans rien pouvoir y écrire que June sembla intriguée par du bruit derrière la porte. Rien d'assez fort pour qu'Hernan l'ait lui-même entendu. À vrai dire, si la curieuse Mimiqui n'avait pas perçu des frottements de pas devant la porte, la rencontre qui suit n'aurait peut-être jamais eu lieu... Ou bien plus tard.
Prudemment, l'homme quitta sa chaise pour s'approcher de la porte.
Un papier s'y trouvait. June le sniffait.
Il jeta un œil à la petite ouverture et tomba sur de l'obscurité. Il déglutit silencieusement, les mains légèrement moites tout d'un coup. Mais il se décida assez rapidement à ouvrir la porte. Ne pas savoir le torturait. En quelques secondes, il fut bercé entre deux craintes : de faire face à quelqu'un de dangereux et que l'écrivain.e ne disparaisse avant qu'il ne l'ait aperçu.e.
Une jeune fille aux cheveux roses. Un air vaguement familier, sans qu'un nom ne s'y pose.
Hernan l'observe un instant. Il lève légèrement la main qui tient le papier secret.
"Ce... C'est de vous ?" , qu'il demande, un léger sifflet dans la gorge.
Elle a mis ses mains sur ses hanches, elle semble un peu vexée. Enfin c'est sûrement un réflexe défensif, car elle ne reste pas longtemps brusquée. Son regard tombe sur le mimiqui, son nez se froisse, mais elle ne dis rien, à la place elle s'avance dans l'entrée, poussant Hernan sur le côté. Elle retire ses chaussures, et va en plein milieu du salon. Regardant à droite à gauche Puis commençant à faire le tour sans demander l'autorisation, si tu lui parles ou la prie d'arrêter elle n'écoute pas. Sa curiosité la démange c'est une enfant voyeuse elle a envie de tout connaitre du mystérieux poète que tu es. Peut-être que c'est pour se protéger, il faut croire que ça ne lui suffisait pas, ce que le détective lui avait dit de toi.
Enfin elle trouve bien vite là où tu as posé le petit carnet, elle ne le prend pas mais elle remarque que la page est blanche. Ça l'attriste un peu. Puis elle reviens dans le salon pour aller s'asseoir dans le canapé. Les bras croisés affalée, elle regarde ses doigts de pieds.
Tes parents ne t'aiment pas Hernan, c'est marrant, les miens ne m'aime pas non plus.
Elle lève les yeux au ciel enfin, au plafond. Et tu as un pokémon alors que tu es contre les pokégacha, ironie du sort, est-ce que tu te crois spécial ? Ou est ce que tu fais semblant d'être comme tout le monde pour minimiser les suspicions ?
Elle se demande Wendy, elle ne pense pas que ça soit le second cas, mais elle espère quand même, ne pas être seule dans cette situation, voilà un petit bout d'elle qu'elle te donne sous le manteau, comprendras si tu le peux, les innuendo.
86601832Réparateur de PokéGacha // PoèteHera02/05/2022
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Et si demain...
Elle envahit son appartement. Il apprendrait bien assez tôt qu'il ne s'agissait pas que de ça. Une sueur froide passa sur sa nuque.
"H-hum..."
Peu convaincu et peu convainquant, de toute façon, rien ne semblait arrêter la jeune fille d'empiéter ci et là de ses yeux et de ses pas. Hernan la suivit, glacé et hésitant. Tout se passait trop vite, trop soudainement.
C'était un petit appartement avec un petit salon et deux petites chambres : la sienne et celle de son colocataire. La sienne comportait une fenêtre en face de la porte qui donnait sur le ciel, une étagère remplie de livres et un lit avec des tiroirs (de vieilles caisses récupérées) en-dessous pour les vêtements, un tapis élimé, une table et une chaise. Le tout était cheap parce qu'Hernan n'avait ni les moyens ni le désir de s'investir dans une déco luxueuse - à quoi bon ?
Elle scannait tout l'endroit sans qu'Hernan ne puisse poser une pensée cohérente après l'autre. C'était comme être pris dans une bourrasque.
"Att-..."
Elle revient dans le salon et s'approprie le canapé. Plusieurs émotions se mêlaient dans la poitrine du poète, un mélange d'anxiété, d'appréhension et d'une pointe de colère face à sa propre impuissance. Cette situation était humiliante. Mais elle ne faisait que commencer.
La mention de ses parents. De son nom. De ses valeurs. Tout cela sembla se coincer dans sa gorge et se planter dans sa chair.
"Je... Pardon ?"
Il était au-delà du dérouté. Il était coupé. Le souffle légèrement tremblant, son visage était pâle. Qui était-elle ? Et surtout, qu'est-ce qu'elle lui voulait ? Hernan ne savait pas comment réagir. Il bredouilla.
"Qu'est-ce que vous me voulez ?"
Une question légitime face à une telle intrusion de la vie privée. Plus ça allait et plus il sentait une colère chaude remonter, semblable à un sentiment d'injustice. Il se sentait mis au microscope et ausculté d'un pore de l'être à l'autre. Elle n'avait pas le droit. Les bouffées chaudes montaient mais Hernan n'était bon pour canaliser ses émotions qu'à travers le papier. Actuellement, il ressemblait à une poule avec une épée. Aucune crédibilité. Fébrile et déséquilibré. Fragile et à découvert.
C'est une bonne question que veux tu Wendy au pauvre Hernan lui qui ne t'as rien demandé tu t'invites comme dans un gala vient faire les cent pas tournicote poupée de soie ici tu n'es rien rien qu'une petite fille qui a malheureusement grandit tu es cynique Wendy pleine de poison il n'y a rien d'innocent dans tes yeux d'adolescent le monde pourrait s'écrouler que tu en chanterais les rues et les pavés éventrés n'es tu pas pareil Hernan ? non ? un homme sans pouvoir et sans gloire et qui malgré et contre tout décide de se servir de son temps dérisoire sur cette planète pour crier au vent
un deux mots une ligne un paragraphe un pamphlet si au moins une personne...rien qu'une...pouvait lever les yeux au ciel et se dire "à ça c'est bien vrai" peut-être que ça pourrait faire effet boule de neige c'est ce que se dit Wendy quand elle chante "si un enfant pour rêver dans ma voix être transportée", si un enfant peut s'évader un instant d'une prison de poix pour venir voler dans son ciel autour de sa croix, elle chantera. n'es-tu pas pareil Hernan ? pourquoi es-tu autant sur tes gardes Hernan ? n'es tu pas content de trouver une autre âme qui ressasse le présent ?
Wendy se lève elle s'approche de toi elle aimerait te serrer dans ses bras comme un ami que l'on vient de retrouver après une éternité sacrifiée mais elle n'en fait rien ce n'est pas poli Wendy c'est un étranger qui n'a rien demandé et là tu viens comme si c'était cette ville où tout les chemins mènent une évidence uniquement pour toi voit comme son visage se ferme devant toi.
Est-ce que tu sais qui je suis Hernan ? elle cherche la réponse dans ton regard. Je suis une poupée enfermée dans son carcan de plastique, obligée de faire des manières pour se faire aimer, chanter à tue tête pour se faire choisir et avoir le loisir, de peut être, pouvoir, entre deux mots programmés, dire des vérités. Mais j'ai choisi cette voie, je me suis enfermée dedans comme dans une haute tour, car même si ça me met sous verrou, c'était la seule manière, pour une pauvre enfant des bas fond comme moi, de toucher le monde, donner de l'espoir, ma manière de protéger les enfants pour pas qu'iels finissent comme moi, triste et en colère. Je n'ai jamais rencontré d'adulte qui partageaient ma vision jusqu'à présent. J'ai toujours du marcher seule, cacher mes intentions. Mais toi Hernan, tu es différents, tu parles aux petits comme au grands, avec tes mots, tes papiers distribués aux quatre vents, tu essaie de faire changer les gens. On est semblable quelque part, tu travailles dans l'ombre, moi dans la lumière. Je viens, pour me faire, un ami ?
Elle penche la tête sur le côté des amis elle peut les compter sur les doigts d'une main et encore elle est généreuse rien ne survit dans son business, ou peut être c'est elle qui met des barrières au bout du compte, ça revient au même.
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Et si demain...
Au fur et à mesure qu'elle parle, son visage commence à résonner quelque part dans le cerveau du poète. Trop choqué par cette apparition et ses pérégrinations, ses neurones n'avaient pas songé à l'associer avec cette figure qui passe régulièrement à la télé... Quel était son nom déjà ? Tu n'écoutais guère les informations, préférant t'enfermer dans ton monde, tentant de créer des brèches entre celui-là et le leur, sticker après sticker.
Un visage enfantin avec des cheveux roses, elle ressemblait à cette idole... Son nom échappait toujours à Hernan. Il préférait écouter le bruit du monde plutôt que ses mélodies.
Pourtant, derrière ses réserves, son récit le toucha. Pas une seule fois ne chercha-t-il à la couper.
Il avait toujours été du côté des muets qui écoutent plutôt que des pipelets à la batterie sans fin.
Il reste silencieux, Hernan, à la fin de ces paroles bien trop profondes pour une aussi jeune personne. Il est frissonnant Hernan, derrière son engourdissement provoqué par la soudaineté des évènements.
"..."
Il avait toujours cette prudence que lui intimait la situation, mais celle-ci avait été entamée par les confidences de la jeune idole. Il était perturbé mais observait avec attention son visage aux yeux impénétrables.
Il fallut plusieurs secondes à l'écrivain pour faire un premier geste. Un peu fébrilement ou maladroitement, il porta un petit tabouret à côté pour s'asseoir lentement en face de... celle qui n'était assurément pas une tueuse en série. C'était déjà quelque chose qu'il pouvait lui accorder. Ses intrusions dans sa vie privée restaient pour l'instant impardonnables, mais le bouillonnement qu'avait connu Hernan s'était mué en un silence contemplatif.
La solitude.
C'est le mot qui lui vint à l'esprit dans ce laps de temps qui s'étirait tandis qu'il la scrutait. Quelque chose de peiné transparut dans le regard sensible de l'homme.
Pourquoi le laissait-elle entrapercevoir toute cette souffrance derrière sa carapace brillante ? Si elle s'était renseignée sur lui, elle savait qu'il n'était pas du genre à colporter des rumeurs... Ni même à sortir de l'ombre tant que ça. Elle avait bien résumé sa situation. Il ne faisait qu'essayer de lancer quelques étincelles dans l'obscurité des ruelles les plus désespérées de ce monde... Et même celles censées êtres les moins désespérées, car le désespoir ne prend pas toujours la forme qu'on lui croit. Cela pouvait peut-être expliquer sa décision. Hernan ne savait pas comment aborder les choses...
Il s'humecte les lèvres.
"Je suis... désolé."
Mince, ce n'était pas ce par quoi il voulait commencer... S'exprimer à l'oral n'était vraiment pas l'activité dans laquelle il excellait le mieux. Par "désolé", il voulait dire désolé qu'elle ait vécu ce que beaucoup trop d'autres personnes vivaient au quotidien ici-bas. C'était un terme bien maladroit pour exprimer son empathie. Et pour dire qu'il comprenait. Et qu'il respectait sa manière de se positionner.
Il prit une inspiration, réfléchissant à comment tourner ses propos. À chaque fois qu'il semblait sur le point de se lancer sur la suite de sa tirade, il se retenait.
"Pardon. Peut-être... Souhaites-tu un verre d'eau ? On peut... discuter. Si tu le veux." , bredouilla-t-il. Sueurs.
En tout cas lui, il aurait bien besoin d'un verre d'eau. Ce qui s'annonçait une soirée tranquille avait pris une autre tournure. Et Hernan avait bien conscience de la maladresse et de la faiblesse de ses mots face à ce que lui avait dit...
Wendy.
Ça y est, il remettait le doigt dessus. Mais il ne pouvait pas se lancer comme ça dans de grands discours. Il se releva pour aller chercher deux verres d'eau. Cela lui permettrait de poser son esprit.
June s'approche progressivement du canapé et de Wendy, la fixant d'en-dessous. Elle finit par sauter à côté d'elle pour l'observer de plus près. Elle semblait diablement l'intriguer... Et peut-être la surveillait-elle aussi en l'absence momentanée de son humain.
"Demain appartient à ceux qui peuvent l'entendre venir."