L’arrivée au centre pokémon se fit rapidement, merci le service de transport en commun efficace. Pendant le voyage, Skye avait réussi à se convaincre que son pokémon était définitivement malade, après tout n’avait-il pas plus de poils colorés depuis qu’il l’avait sorti à nouveau de sa pokéball? Est-ce que la maladie allait de manière accélérée? Est-ce que son Evoli allait mourir? Est-ce qu’il était un mauvais dresseur, incapable de bien s’occuper de ses pokémons? Et si c’était lui qui avait rendu malade le pokémon? Dans sa hâte d’arriver sur place, et sans grande préoccupation pour l’homme à ses côtés, Skye avait attrapé d’une main solide un pan du hoodie d’Austin, qui comparé aux grands pas de Skye aurait presque eu l’air de ne pas être pressé… si ce n’était de ce bout de hoodie qui le forçait à avancer au même rythme que le jeune couturier. Ah; s’il voulait continuer la médiation, peut-être que tout ce manège ne ferait que lui donner plus de munitions, mais Skye s’il s’inquiétait, ne s’inquiétait pas pour ça!
« Aile 69… 69 » répéta Skye alors qu’ils prenaient l’ascenseur pour le sixième étage, puis le corridor neuf tel qu’indiqué sur les petits panneau d’orientation. Arrivé à bon post, il lâche enfin le hoodie d’Austin pour se poser devant la réception, se mettant presque sur la pointe des pieds pour arriver à voir la réceptionniste. C’est que ce genre de bureau était fait principalement pour travailler debout, et là elle était assise, et Skye n’était pas très grand… bref vous voyez. Dès qu’on posa les yeux -des yeux surpris, d’ailleurs- sur lui, Skye se mit à parler d’une voix pressante, oubliant tout de son costume de clown qui n’était vraiment pas de circonstance.
« Marshal Kierann, il est où? C’est urgent » fit Skye d’un ton entre la panique et l’intransigeant. « Il m’attend »ajoute-t-il, ce qui n’était techniquement pas faux. La dame, gentille à souhait, regarda dans ses dossiers. « Il doit être en train de finaliser sa paperasse » dit-elle en fronçant ses sourcils; « ça fait un moment qu’il n’a pas appelé quelqu’un… Vous êtes? » Skye prit une grande inspiration pour se retenir d’aller ouvrir toutes les portes jusqu’à ce qu’il trouve son père d’adoption. « De la famille » dit-il simplement, et la dame sembla accepter ça comme une explication valide. « Écoutez, on ne fait pas ça habituellement, mais si vous dites qu’il vous attend… il est à la porte 3 » Elle lui servit un joli sourire, auquel il ne trouva pas le force de répondre; non, plutôt il la remercia rapidement avant de faire volte-face et se diriger rapidement vers ladite porte, son Evoli le talonnant sans savoir pourquoi son maitre était si anxieux.
Tout naturellement, il ouvrit la porte qui n’était pas verrouillée. « Marsh- »
Il s’interrompit. Le chaos gagna ses pensées, et si c’est difficile à expliquer, nous tenterons de le faire de manière claire et ordonnée -tout à l’inverse de comment ça se passait dans sa petite tête, évidemment. Premièrement le rouge lui monta aux joues, pour plusieurs raisons. D’un, Marshal n’était définitivement pas en train de remplir des papiers! Puis il avait vu que Marshal était carrément à 3 pouces d’un autre homme, et ça le gêna furieusement. Évidemment qu’il savait que Marshal, comme la plupart des gens, avait ce genre de pulsions… mais de le voir en action, c’était bien plus gênant que de le savoir! Le fait de s’immiscer dans ce genre de moment… non, ça ne plaisait pas à Skye. Puis il avait reconnu Mortimer, et ses pensées allèrent en premier à non, il ne peut pas me voir avec ce costume ridicule. Puis lentement, ça s’inscrit dans son cerveau. Que Marshal était en train de draguer Mortimer.
Skye tremblait. Quelque part entre la tristesse et la colère, avec une bonne dose de trahison. Marshal avait le droit de flirter avec qui il voulait, et Mortimer aussi. Que dire; Skye n’était pas du genre possessif, et il n’y avait vraiment rien entre lui et le publiciste, quand on y pensait sérieusement. L’infirmier avait tous les droits de le plaquer contre le mur si ça leur plaisait, après tout. Mais malgré ça ses petits poings se fermèrent et sa voix s’étrangla dans sa gorge. Marshal savait, pourtant, non? Puis lui vint la seule explication probable : Marshal ne savait pas que c’était son Mortimer. Enfin pas son, mais plutôt le Mortimer dont il lui avait maintes fois parlé. Ça lui faisait si bizarre qu’une personne sur lequel il avait un crush pouvait aussi intéresser Marshal -mais parès tout, Mortimer il vendait du rêve, aussi ça n’aurait pas dû l’étonner.
Il resta donc dans l’embrassure de la porte, sans savoir que dire et les larmes aux yeux, priant pour ne pas se mettre à pleurer -après fallait dire, ce n’était pas que cette vision subite qui le faisait se sentir tout faible, mais aussi l’urgence de la situation vis-à-vis son Evoli. Il fit trois pas sur le côté pour laisser rentrer Austin s’il le voulait; et quand Marshal posa enfin ses yeux sur lui, le barrage de ses larmes céda. Il se mit à parler vite, de manière pas très intelligible, et surtout d’une voix passablement aigue. « Marshalll… Mon Evoli est pas bien, sa situation a empirée depuis que j’t’ai envoyé mon textoooo »
« Aile 69… 69 » répéta Skye alors qu’ils prenaient l’ascenseur pour le sixième étage, puis le corridor neuf tel qu’indiqué sur les petits panneau d’orientation. Arrivé à bon post, il lâche enfin le hoodie d’Austin pour se poser devant la réception, se mettant presque sur la pointe des pieds pour arriver à voir la réceptionniste. C’est que ce genre de bureau était fait principalement pour travailler debout, et là elle était assise, et Skye n’était pas très grand… bref vous voyez. Dès qu’on posa les yeux -des yeux surpris, d’ailleurs- sur lui, Skye se mit à parler d’une voix pressante, oubliant tout de son costume de clown qui n’était vraiment pas de circonstance.
« Marshal Kierann, il est où? C’est urgent » fit Skye d’un ton entre la panique et l’intransigeant. « Il m’attend »ajoute-t-il, ce qui n’était techniquement pas faux. La dame, gentille à souhait, regarda dans ses dossiers. « Il doit être en train de finaliser sa paperasse » dit-elle en fronçant ses sourcils; « ça fait un moment qu’il n’a pas appelé quelqu’un… Vous êtes? » Skye prit une grande inspiration pour se retenir d’aller ouvrir toutes les portes jusqu’à ce qu’il trouve son père d’adoption. « De la famille » dit-il simplement, et la dame sembla accepter ça comme une explication valide. « Écoutez, on ne fait pas ça habituellement, mais si vous dites qu’il vous attend… il est à la porte 3 » Elle lui servit un joli sourire, auquel il ne trouva pas le force de répondre; non, plutôt il la remercia rapidement avant de faire volte-face et se diriger rapidement vers ladite porte, son Evoli le talonnant sans savoir pourquoi son maitre était si anxieux.
Tout naturellement, il ouvrit la porte qui n’était pas verrouillée. « Marsh- »
Il s’interrompit. Le chaos gagna ses pensées, et si c’est difficile à expliquer, nous tenterons de le faire de manière claire et ordonnée -tout à l’inverse de comment ça se passait dans sa petite tête, évidemment. Premièrement le rouge lui monta aux joues, pour plusieurs raisons. D’un, Marshal n’était définitivement pas en train de remplir des papiers! Puis il avait vu que Marshal était carrément à 3 pouces d’un autre homme, et ça le gêna furieusement. Évidemment qu’il savait que Marshal, comme la plupart des gens, avait ce genre de pulsions… mais de le voir en action, c’était bien plus gênant que de le savoir! Le fait de s’immiscer dans ce genre de moment… non, ça ne plaisait pas à Skye. Puis il avait reconnu Mortimer, et ses pensées allèrent en premier à non, il ne peut pas me voir avec ce costume ridicule. Puis lentement, ça s’inscrit dans son cerveau. Que Marshal était en train de draguer Mortimer.
Skye tremblait. Quelque part entre la tristesse et la colère, avec une bonne dose de trahison. Marshal avait le droit de flirter avec qui il voulait, et Mortimer aussi. Que dire; Skye n’était pas du genre possessif, et il n’y avait vraiment rien entre lui et le publiciste, quand on y pensait sérieusement. L’infirmier avait tous les droits de le plaquer contre le mur si ça leur plaisait, après tout. Mais malgré ça ses petits poings se fermèrent et sa voix s’étrangla dans sa gorge. Marshal savait, pourtant, non? Puis lui vint la seule explication probable : Marshal ne savait pas que c’était son Mortimer. Enfin pas son, mais plutôt le Mortimer dont il lui avait maintes fois parlé. Ça lui faisait si bizarre qu’une personne sur lequel il avait un crush pouvait aussi intéresser Marshal -mais parès tout, Mortimer il vendait du rêve, aussi ça n’aurait pas dû l’étonner.
Il resta donc dans l’embrassure de la porte, sans savoir que dire et les larmes aux yeux, priant pour ne pas se mettre à pleurer -après fallait dire, ce n’était pas que cette vision subite qui le faisait se sentir tout faible, mais aussi l’urgence de la situation vis-à-vis son Evoli. Il fit trois pas sur le côté pour laisser rentrer Austin s’il le voulait; et quand Marshal posa enfin ses yeux sur lui, le barrage de ses larmes céda. Il se mit à parler vite, de manière pas très intelligible, et surtout d’une voix passablement aigue. « Marshalll… Mon Evoli est pas bien, sa situation a empirée depuis que j’t’ai envoyé mon textoooo »